Astonishing Spider-man and Wolverine, c'est un bol d'air frais hors continuité, la rencontre entre deux poids lourds de la maison des idées, basée sur un postulat simple : deux personnages ultra vendeurs associés, c'est une bonne pluie de dollars (pratiquement) assurée. Cela dit le travail est de qualité. On retrouve les deux héros en plein âge préhistorique, chacun de son coté. Peter Parker joue au scientifique maudit, barbu et solitaire, d'autant plus qu'il vient de se rendre compte qu'il se trouve en plein dans l'épicentre d'une catastrophe inévitable, cet astéroïde géant qui provoqua une période glaciaire en s'échouant sur notre planète, et l'extinction des dinosaures au passage. Spidey est à 24 heures de se le prendre sur le crâne. Wolvie est lui à la tête d'une tribu de primitifs, le "petit peuple", dans un rôle somme toute convenu, qui lui sied à merveille. Que font-ils là, comment en sont-ils parvenus à l'aube des temps? Et bien les problèmes ont commencé de manière assez banale, avec un cambriolage comme on en voit tant, à New-York. Un gang portant un masque représentant un oeil (à l'effigie de leur leader), un sachet de joyaux aux propriétés particulières, et voilà que la situation dégringole. Ce qui peut paraître des jours va devenir des années pour le tisseur et Wolverine, qui vont voir leur relation mis à l'épreuve de différentes ères temporelles, et de trouvailles comme un pistolet contenant la force du Phénix, ou une batte de batte de base-ball incrustée de pierres précieuses temporelles. Tout dans ce Marvel Deluxe est un exercice de style récréatif, qui contient même une belle histoire sentimentale pour Parker, hélas à la destinée habituelle, dès lors qu'on évoque ses élans amoureux, ou plutôt ses déboires, devrais-je dire.
Le fait est qu'il ne faut pas voir dans cette mini série un produit vraiment innovant. Tout d'abord l'excuse du voyage dans le temps est usée jusqu'à la corde, et c'est seulement un prétexte pour plonger deux personnages iconiques dans des situations extrêmes. Mais Jason Aaron, même en pilotage automatique, parvient régulièrement à nous faire sourire et rend le récit vivant, en tous les cas il évite l'écueil de nous ennuyer. L'écriture est pleine d'une ironie légère, et c'est toujours drôle et un plaisir de retrouver Mojo et sa société télévisuelle absurde, qui a anticipé bien des années avant l'invasion pernicieuse de la télé-réalité qui a contaminé nos écrans. Bien sûr, grande partie de l'intérêt de cette histoire réside dans l'opposition des caractères, entre un Spider-Man bouffon et décalé, et un Wolverine qui fait la tronche et se la joue gros dur. Parmi les fulgurances, la présence d'un Doom/Fatalis transformé en planète vivante, lui qui ne manque pas d'égo (jeu de mot foireux, les fans de comics, les vrais, auront compris). Adam Kubert au dessin, est bien sûr la certitude d'un job bien fait, super dynamique, avec une triple splash page et des vignettes qui respirent l'aventure. On note juste que plus on avance, plus ce bon viel Adam a du bosser vite pour rendre les planches à temps, mais on ne se plaindra pas, l'ensemble est au niveau. Chez Panini vous trouverez donc là de quoi donner corps et âme à l'expression "lecture fun". A réserver à ceux qui veulent lire de l'entertainment pur et dur, sans exiger un abum d'une profondeur épocale.
Le fait est qu'il ne faut pas voir dans cette mini série un produit vraiment innovant. Tout d'abord l'excuse du voyage dans le temps est usée jusqu'à la corde, et c'est seulement un prétexte pour plonger deux personnages iconiques dans des situations extrêmes. Mais Jason Aaron, même en pilotage automatique, parvient régulièrement à nous faire sourire et rend le récit vivant, en tous les cas il évite l'écueil de nous ennuyer. L'écriture est pleine d'une ironie légère, et c'est toujours drôle et un plaisir de retrouver Mojo et sa société télévisuelle absurde, qui a anticipé bien des années avant l'invasion pernicieuse de la télé-réalité qui a contaminé nos écrans. Bien sûr, grande partie de l'intérêt de cette histoire réside dans l'opposition des caractères, entre un Spider-Man bouffon et décalé, et un Wolverine qui fait la tronche et se la joue gros dur. Parmi les fulgurances, la présence d'un Doom/Fatalis transformé en planète vivante, lui qui ne manque pas d'égo (jeu de mot foireux, les fans de comics, les vrais, auront compris). Adam Kubert au dessin, est bien sûr la certitude d'un job bien fait, super dynamique, avec une triple splash page et des vignettes qui respirent l'aventure. On note juste que plus on avance, plus ce bon viel Adam a du bosser vite pour rendre les planches à temps, mais on ne se plaindra pas, l'ensemble est au niveau. Chez Panini vous trouverez donc là de quoi donner corps et âme à l'expression "lecture fun". A réserver à ceux qui veulent lire de l'entertainment pur et dur, sans exiger un abum d'une profondeur épocale.
A lire aussi :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!