En kiosque : MARVEL ICONS 60 Un nouveau Sorcier Suprême chez Marvel

Bendis continue d'étaler son récit comme une bonne grosse couche de marmelade sur une tartine : nous sommes bien loin des premiers épisodes pétillants des New Avengers, et j'oserais dire, on s'ennuie ferme. Ce mois ci le titre, et les devoirs qui vont avec, de Sorcier Suprême de l'univers Marvel, finissent sur les épaules de Brother Voodoo, qui était occupé avec une prostituée de passage jusqu'à ce que l'Oeil d'Agamotto lui tombe dessus. il pourra donc contribuer à la capture de Hood, dépossédé de son lien mystique avec Dormamu, mais bien vite récupéré par Loki, qui voit en la disgrâce du nouveau roi de la Pègre une opportunité d'augmenter son influence sur les autres membres de la Cabale, Osborn compris.
Iron Man, si décrié, est au moins plus intéressant. Fraction/Larrocca construisent un récit de fuite et d'affaiblissement qui mérite d'être revu, une fois complet. Stark se rend en Russie et y trouve l'aide d'un de ses camarades en armure, la Dynamo Pourpre. Osborn se prend un râteau quand il demande la permission de lui donner la chasse sur le sol russe, où s'est rendue pour une mission de sauvetage la belle Pepper Potts, désormais cuirassée elle aussi, et qui va devoir prêter main forte à son ancien patron dans la mouise. Personnellement j'aime bien cette décadence humaine et technologique, ce Tony au bord du gouffre, qui chancelle mais ne tombe pas.
Les Fantastiques ont des couleurs, ces temps ci. Le maître de Fatalis est un os trop dur à ronger pour Victor Von Doom, son disciple, qui passe un bien mauvais quart d'heure. Après avoir vécu 5 ans d'illusion uchronique en l'espace d'un battement de cil, Fatalis est ensuite humilié et balayé par son mentor, qui va pouvoir désormais retourner son attention vers ... les FF. Splendides splash-pages de Hitch (la bibliothèque de Doom, jolie!) et récit apocalyptique de Millar, il le fallait pour nous réconcilier avec le quatuor. Quand au 50° numéro de Captain America, il permet de fêter également l'anniversaire de Bucky Barnes, désormais porteur du costume étoilé, entre flash backs du temps de la guerre, et un présent fait de poursuite, traque, et autres dangers variés. Un numéro de facture assez classique avec une douce pointe de nostalgie pas si mauvaise. Bref ce mois ci, Marvel Icons ne se porte pas mal du tout, vous pouvez acheter! (Et avec une splendide couverture, il fallait le souligner)

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