NOVA #1 : LA REVIEW

Abnett et Lanning sont partis, un cycle se termine, un autre doit fatalement s'ouvrir. Embarquons donc tous ensemble avec le renouveau cosmique, et une nouvelle série régulière consacrée à Nova. Après les superbes couvertures et une jolie preview, on était en droit de s'attendre à un véritable feu d'artifice. Passé le sentiment d'inconfort (où sommes nous, et avec qui?) des toutes premières pages, ce premier numéro remplit sa mission avec aisance. Du vrai bon comic-book comme on le souhaitait, ne boudons pas notre plaisir. Au menu donc, un père et son fils, la famille Alexander (composée aussi de la mère, et de la petite soeur). Le paternel est un vrai loser, qui se contente d'une modeste place d'homme à toute faire (y compris nettoyer les toilettes) au lycée du coin (un vrai trou perdu au fonds de l'Amérique) que fréquente aussi Sam, le fiston. Jesse boit, et traîne une dépression latente qui n'en fait certainement pas le père idéal. Il a la tête truffée d'histoires à dormir debout, qu'il compte à ses enfants pour les endormir : autrefois, il sillonnait l'espace affilié au corps des Nova, pour secourir la galaxie en danger, en compagnie d'autres gardiens cosmiques et d'entités comme Gamora et Rocket Raccon. Un raton-laveur qui parle, dans l'espace. Inutile de préciser que la crédibilité de ses dires est sujette à caution, d'autant plus que trop toucher la bouteille n'arrange rien au problème. Avec la figure de Sam, petit gars paumé qui subit les errements familiaux et une certaine hostilité à l'école, Loeb présente un cadre de vie qui lorgne du coté des séries Ultimate (Spider-Man) et va forcément faire du jeune public un coeur de cible sensible. Mis comme c'est bien écrit, avec brio, et humour, les autres vont vite adhérer aussi. Il a aussi une botte secrète : les dessins de son compère, Ed McGuinness, qui de son trait explosif, truculent, parfois cartoony et toujours chargé de mouvement, rend une copie à la limite de l'extase, qui ravira les inconditionnels de son style. Nova est frais comme un Pepsi qui sort du frigo, et on entend les bulles qui crépitent à des centaines de mètres de distance. Potentiellement un hit, une série incontournable, il se termine, pour le grand début, par un cliffhanger qui nous promet de l'aventure, des étoiles plein les yeux, et une légende qui se perpétue. Nova, le titre qui vous donne la pêche en une vingtaine de pages, lisez-le!


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